Les prix des voitures neuves grimpent plus haut que le record de l’homme le plus grand du monde, mais les gens semblent toujours les acheter. C’est un peu comme si vous alliez au cinéma et que le pop-corn coûtait plus cher que votre billet. Les consommateurs sont là, avec leurs portefeuilles frémissants, mais jusqu’où iront-ils ?

Annie Laliberté, la directrice générale et associée de Beauport Hyundai et Genesis de Québec, prévient que l’apocalypse automobile est à nos portes. Les prix des modèles 2024 sont plus élevés que les satellites en orbite, et les constructeurs se moquent bien de nous. Ils ont des acheteurs qui se battent pour chaque voiture comme s’ils distribuaient des billets de loterie gratuits à l’intérieur. On parle de voitures, pas de voyages sur Mars !
Selon AutoHebdo, le prix moyen d’une voiture neuve atteint désormais la somme astronomique de 67 418 $. C’est comme si vous deviez vendre un rein pour vous en offrir une ! Même les voitures sous-compactes, celles qui étaient censées sauver nos comptes bancaires, se font rares. Vous voulez une Fit ou une Yaris ? Bonne chance ! Elles sont aussi rares que les licornes en cravate.
Pascal Ste-Marie, propriétaire de Viau Ford, comprend les gens qui font des calculs mathématiques dignes d’un prix Nobel avant d’acheter une voiture. Ils méritent une médaille pour leur perspicacité budgétaire. Mais pour les gens d’affaires, la fête continue, les voitures se vendent comme des hot-dogs à un match de baseball.
Cependant, du côté des particuliers, la pression monte plus vite que le thermomètre en plein été. Les coûts de financement grimpent plus haut que les taux de cholestérol d’un mangeur de hamburgers. Certains concessionnaires, qui craignent les représailles des constructeurs, ont même crié à l’anonymat pour exprimer leurs inquiétudes. Ils disent que les fabricants doivent atterrir sur Terre et comprendre que les clients ne sont pas des poupées en porcelaine.

Et parlons des taux d’intérêt ! À la fin de 2022, ils avaient atteint 5,8 %. Bientôt, ils seront plus élevés que le record du saut en hauteur. L’emprunt moyen pour une voiture neuve dépasse désormais les 53 000 $, soit le prix d’une petite maison dans certains endroits.
Pendant ce temps, les voitures volent littéralement des étagères. En juillet dernier, 140 492 voitures neuves ont été vendues, un peu moins qu’en 2019, mais quand même plus qu’en 2022. L’industrie automobile ressemble à une course à l’achat, mais il n’y a pas assez de voitures pour tous les coureurs.

Alors pourquoi les gens continuent-ils à acheter ces voitures hors de prix ? L’économiste Charles Bernard pense que certains d’entre nous ont de l’argent à brûler, tandis que d’autres sont simplement impatients et veulent leur nouvelle voiture maintenant. Certains pensent que les prix baisseront si une récession arrive, tandis que d’autres disent : « Eh bien, on parle de récession depuis un an, alors pourquoi attendre ? »
En fin de compte, le budget des particuliers est étiré plus longtemps qu’un chewing-gum oublié sous un bureau d’école. Alors, accrochez-vous bien à votre volant, car l’avenir automobile s’annonce plus compliquer que de trouver un billet d’un dollar dans une fontaine.
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Ce texte est inspiré de l’article de la Presse paru dimanche le 24 septembre 2023.